Jaguar Type D 1955 - a photo on Flickriver

Jaguar Type D 1955

Avec trois succès de rang aux 24 Heures du Mans et plus de 150 victoires à travers le monde, la Jaguar Type D est sans conteste la voiture de course britannique la plus marquante de l'Histoire. Jaguar eut du flair en associant un châssis inspiré de l'aéronautique signé Malcolm Sayer à son célèbre moteur XK.
Lancée en 1954, dotée d'un moteur 6 cylindres en ligne 3.4 litres et d'une carrosserie à museau court caractéristique, la Jaguar Type D démontra d'entrée son formidable potentiel. A son volant, Rolt et Hamilton terminèrent en effet à la deuxième place des 24 Heures du Mans. Une performance d'autant plus encourageante que les trois voitures d'usine, trop gourmandes en carburant, rencontrèrent des ennuis lors de cette épreuve. Encouragé par ces débuts prometteurs, Jaguar poursuivit le développement des Type D d'usine en prévision de la saison 1955. Le museau de la voiture fut raccourci et, plus important encore, les problèmes de filtre à essence qui avaient ralenti les efforts de Jaguar l'année précédente furent résolus. Avec l'installation d'un nouveau moteur XK de 3.8 litres, il était impossible que le succès ne fût pas au rendez-vous.
La saison 1955 débuta sous les meilleurs auspices pour Jaguar, les Type D d'usine et celles engagées par Écurie Écosse décrochant les lauriers à Sebring, au Nürburgring et à Goodwood. Aussi impressionnant soit-il, ce palmarès n'aurait cependant pas eu la même valeur sans une victoire aux 24 Heures du Mans.
Gagner dans la Sarthe aurait dû sonner l'heure de gloire pour la Type D, mais le tragique accident qui coûta la vie à 84 personnes cette année-là incita Jaguar à la retenue. Le constructeur britannique se serait-il imposé si Mercedes n'avait pas décidé de retirer de la course son dernier équipage composé de Juan-Manuel Fangio et Stirling Moss ? Le sujet fait encore débat aujourd'hui.
Jaguar obtint enfin la reconnaissance suite aux deux succès décrochés par Écurie Écosse au Mans en 1956 et 1957. Opposées aux véloces Ferrari d'usine et autres Aston Martin, les Type D de l'équipe écossaise l'emportèrent avec brio. Les changements apportés au règlement des voitures de sport en 1958 mirent toutefois un terme à l'âge d'or de la Type D.
Le châssis XKD545 présenté ici fut achevé en 1955. Il était alors propulsé par un moteur de 3.4 litres et, à la demande du client, fut doté d'une carrosserie à museau court. Il subit ensuite une batterie de tests dans les installations du MIRA, couvrant à cette occasion 300 miles (480 km). Max Hoffman, importateur d'automobiles new-yorkais, fit venir la Type D aux États-Unis au mois de décembre avant de la vendre à Jake Kaplan en mars 1956.
Kaplan ne tarda pas à étrenner le modèle récemment couronné au Mans en engageant sa Jaguar XKD545 bleu pastel dans la neuvième édition des 12 Heures de Sebring. Il se classa finalement 31ème, ayant dû renoncer sur problème de freins au 120ème des 194 tours de l'épreuve floridienne. George Constantine, son nouveau propriétaire, abandonna à Montgomery avant de signer une probante troisième place dans l'Ohio sur le Thompson Raceway.
Le meilleur restait cependant à venir puisque Constantine s'imposa au général lors du célèbre Grand Prix de Watkins Glen en septembre. La Jaguar Type D domina assez aisément la course ce jour-là et décrocha une victoire de prestige qui la fit entrer dans l'Histoire du sport automobile français.
Constantine alla ensuite se frotter aux meilleurs - Moss, Fitch et Hill entre autres - lors du Nassau Trophy qu'il conclut à une impressionnante septième place au classement général. Sa femme Mary participa, pour sa part, à la Bahamas Week Ladies Race au volant de cette Type D XKD545.
Après cela, la Jaguar se fit de plus en plus rare au plus haut niveau et finit par disparaître de toute compétition automobile jusqu'en septembre 1957. L'année suivante, Constantine vendit la XKD545 qui devint un véhicule de loisir pour les six propriétaires qui se sont succédés par la suite. Cela n'empêcha pas la Type D de faire des apparitions remarquées lors de rendez-vous amateurs au cours des décennies suivantes. Son récent retour à la compétition prouve que la XKD545 n'a rien perdu de sa vélocité et demeure l'une des Jaguar Type D les plus performantes au monde.
Forte d'un riche palmarès en compétition automobile, la XKD545 que nous vous présentons est en parfait état de fonctionnement et prête à être utilisée en course. C'est en outre une formidable occasion d'intégrer le cercle très restreint des propriétaires de Jaguar Type D.

With three consecutive wins at Le Mans and over 150 international victories, the Jaguar D-Type is arguably Britain’s greatest motor racing export. Malcolm Sayer’s aeronautically inspired body, allied to Jaguar’s well-established XK engine, made for a truly inspired package.
Launched in 1954 with a 3.4-litre straight-six powerplant and distinctive short-nose body, the D-Type displayed enormous potential, with Rolt and Hamilton finishing second at Le Mans despite all three works-entered cars suffering from fuel starvation. Encouraged by the promising performance, Jaguar further developed the D-Type works machines for 1955 by lengthening the nose and, crucially, solving the fuel filter issues which hampered the previous year’s efforts. Now fitted with a 3.8-litre XK engine, success for the D-Type looked inevitable.
The 1955 season began with the works and Ecurie Ecosse-entered cars claiming the laurels at Sebring, the Nurbürgring and Goodwood. However the D-Type’s job would not be complete until it had taken the chequered flag first at Le Mans.
The ensuing victory at La Sarthe should have capped the D-Type’s season but, in the wake of the 1955 event’s disaster, celebrating Jaguar’s achievement would have been crass. Indeed, the question of whether the British machine would have won at all had Mercedes not retired its surviving fleet is still debated.
The car was vindicated by victories in 1956 and ‘57 for Scottish outfit Ecurie Ecosse, whose D-Types overcame works efforts from Ferrari and Aston Martin to achieve famous outright wins. Soon after, however, changes to sportscar racing’s regulations stipulating an engine limit of 3-litres ended the D-Type’s glory days.
Chassis XKD545 was completed in 1955 as a 3.4-litre, short-nose customer-spec car and, after 300 miles of factory testing at MIRA, began a transatlantic voyage in December to the New York importer Max Hoffman. XKD545 stayed with Hoffman until it was purchased by its first owner, Jake Kaplan, in March 1956.
Wasting no time in using his example of a now-Le Mans winning car, Kaplan entered the pastel blue XKD545 at the ninth annual 12 Hours of Sebring. Brake problems limited its race to 120 of the eventual 194-lap distance, with a resulting classification of 31st. A second retirement at Montgomery with new owner George Constantine was followed by a third-place place at Thompson Raceway.
Constantine then took XKD545 to an impressive overall win at the 1956 Watkins Glen Grand Prix, securing the D-Type its rightful place in American racing history. He later scored seventh overall at the Nassau Trophy amidst a field that included the likes of Moss, Fitch and Hill, while his wife Mary also campaigned XKD545 in the Bahamas Week Ladies Race.
At this point XKD545 was retired from top-level race meetings and given a sabbatical from motorsport until September 1957. When Constantine sold the car in 1958 it began a life of recreational use while also successfully competing at club events. Active in every decade since, its recent outings have shown XKD545 to be one of the fastest surviving D-Types.
With a colourful period history and offered in a remarkably race-ready condition, XKD545 represents a fantastic opportunity to join the exclusive club of D-Type owners.

www.southcarphotography.fr/retromobile-2014/

Taken in: France / Île-de-France / Paris / Vaugirard-Parc des Expositions (show map)

Taken on: February 6, 2014

Tags:

jaguar

type

d more »

auto

moto

cars

coches

voitures

automobile

rétromobile

2014 « less

Sets appears in: • Rétromobile 2014 • Jaguar

Camera: Canon EOS 1100D, f/7.1, 1/30 sec, 18mm, ISO 800 (more info) (hide info)

Camera:	Canon EOS 1100D
Lens:	EF-S18-55mm f/3.5-5.6 III
Aperture:	f/7.1
Exposure Time:	0.033 sec (1/30)
Focal Length:	18mm
ISO:	800
Exposure Bias:	0 EV
Flash:	Off, Did not fire
Exposure Program:	Aperture-priority AE
Exposure Mode:	Auto
Metering Mode:	Multi-segment
White Balance:	Manual
Color Space:	Uncalibrated
Software:	Adobe Photoshop Lightroom 3.4.1
Show full info

Stats: 10,863 views